Adolphe ROEHN (1780, 1867)

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La couronne de fleurs, datée 1840

Adolphe Roehn nous livre une peinture féminine, délicate d’une grande finesse picturale .

Huile sur toile
Signée Roehn fils et datée 1840 en bas sur la gauche sur la tranche du banc.
Dimensions : 40,5 x 32,5 cm
Avec cadre : 63,5 x 57 cm

 

Symbolique de la couronne de fleurs

Une jeune femme élégamment vêtue est assise sur un banc en pierre dans un parc. Une femme derrière elle dispose dans sa chevelure une couronne de fleurs fraiches aux couleurs assorties à sa robe de satin rose et beige.
Le chapel de fleur n’est pas qu’un objet esthétique ou parfumé qui augmente la grâce de ceux qui les portent autour de la tête, il est aussi parfois porteur de sens caché. Elle peut célébrer le printemps. Ce symbole de la renaissance de la nature .
C’est également une parure jouant un rôle important dans les jeux de l’amour. Les filles et les jeunes femmes ont toujours porté la couronne comme symbole de pureté et de fertilité. La simplicité touchante de la couronne de fleurs séduit encore aujourd’hui par sa délicatesse et sa poésie.

Une peinture féminine, raffinée d’une grande délicatesse

Grâce, délicatesse, subtilité, raffinement; le charme opère dans cette peinture.
Une très jolie lumière fait miroiter le satin de la robe et éclaire les visages. L’oeuvre témoigne d’une maîtrise technique, notamment dans le rendu des étoffes, la délicatesse des visages, la frondaison des arbres. L’arrière plan est également travaillé, les deux femmes se trouvant dans un très beau parc arboré, décoré de sculptures, fontaine, fleurs…

Bibliographie

Adolphe Roehn commence à peindre d’une manière autodidacte, sans maître, des scènes historiques, puis plus tard, il se spécialise dans la peinture de genre et de portraits.
Il figura aux salons de Paris de 1799 à 1866.
En 1831, il tient un atelier de dessins et de peintures pour femmes.
Il obtient la médaille d’argent du concours lors du Salon de peinture et de sculpture de 1810 avec Le lendemain de la bataille d’Eylau, une commande du prince de neufchâtel ; puis la médaille d’or au salon de 1819. Il obtient également deux autres médailles aux expositions de Lille en 1824 et de Douai en 1826.

Musées

• Paris, musée Marmottan

• Avignon
• Le Havre
• Versailles.

Stands 12 & 120, Allée 1
ernesto.ballesteros@free.fr
+33 (0)6 60 96 39 29
Siècle

19ème Siècle

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