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lundi, 18 novembre 2019 11:22

Blog - Le Grand Tour à Biron

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Il y a 300 ans, ceux qui voulaient faire impression faisaient le Grand Tour, un voyage qui passait par les hauts-lieux de l'art et de la culture en Italie et en Europe, une tradition réservée aux jeunes aristocrates.

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Le Grand Tour est à l'origine un long voyage en Europe effectué par les jeunes gens, et plus rarement les jeunes filles, des plus hautes classes de la société européenne, britannique, allemande, mais aussi française, néerlandaise, polonaise, scandinave, plus tardivement russe à partir des années 1760. La pratique, qui a donné le mot « tourisme », émerge vers le milieu du XVIE siècle, s'affirme tout au long du XVIIE siècle, pour culminer au XVIIIE siècle. Ce voyage d'éducation aristocratique est destiné à parfaire leur éducation et élever leurs centres d'intérêt, juste après, ou pendant leurs études, alors essentiellement fondées sur les humanités grecques et latines. Les destinations principales sont avant tout l'Italie, mais aussi la France, les Pays-Bas, l'Allemagne et la Suisse que le jeune homme parcourt en partant et en revenant dans son pays.

Plus tard, à partir du milieu du XVIIIE siècle, certains se hasardent jusqu'en Grèce et au Proche-Orient, parfois en Perse. Ces voyages durent en général plusieurs années, jusqu'à cinq ou six pour les familles les plus fortunées ou pour les jeunes gens les plus ambitieux ; ils sont le plus souvent effectués en compagnie d’un tuteur. Ils deviennent une pratique normale, voire nécessaire à toute bonne éducation pour des jeunes gens destinés à de hautes carrières ou simplement issus de l'aristocratie cultivée. Aux XVIIIE et XIXE siècles, le Grand Tour est l'apanage des amateurs d'art, des collectionneurs et des écrivains, dont Goethe et Alexandre Dumas. Le Grand Tour a entre autres pour effet de mettre en contact la haute société de l'Europe du Nord avec l’art antique et aide à la diffusion du palladianisme et du néoclassicisme.Au XVIIe siècle déjà, le « grand tour » parachevait l’éducation des jeunes aristocrates. Ce voyage de plusieurs mois les amenait non seulement à rencontrer des savants et à se mêler à leurs pairs d’autres pays, mais aussi à s’encanailler en vivant dans des conditions matérielles moins confortables qu’à l’accoutumée. Certains se mettent en quête de sacré, d’autres d’érudition ou encore du sentiment de découverte, d’esthétisme.

Au cours de ces voyages, les jeunes gens achetaient, suivant leurs moyens, des pièces d’art et d’antiquités et visitaient les ruines antiques romaines, ainsi que Pompéi et Herculanum qui avaient été récemment découverts. Au retour, les jeunes gens pouvaient alors adhérer à la Société des Dilettanti, puisque la principale condition pour y entrer était d'avoir voyagé en Italie et d'avoir un intérêt pour l'art et les antiquités. Une étape importante du voyage était la réalisation pendant leur séjour prolongé à Rome d'un portrait par l'un des peintres en vue du moment. Parmi les peintres italiens qui bénéficiaient de cette clientèle, citons Pompeo Batoni. De nombreux peintres, graveurs et sculpteurs étrangers vivant à Rome, notamment les élèves de l’Académie de France à Rome, bénéficiaient aussi de cette pratique. Ils vendaient leurs œuvres et parfois louaient leur service en tant que guide. Il en est ainsi pour les Allemands Mengs et Maron par exemple. Les voyageurs les plus fortunés se faisaient peindre à côté d'un monument célèbre, d'autres achetaient des vues peintes ou gravées des monuments visités. Ces souvenirs, disposés dans leurs demeures, rappelaient aux visiteurs qu'ils avaient eu le privilège de voyager aux sources du monde civilisé.

Bien que ceux qui, aujourd'hui, entreprennent un Grand Tour soient devenus rares, pourquoi ne pas garder ce prétexte culturel, mais en l'actualisant ?

Pour les plus curieux et les amoureux des arts, la première étape de votre voyage ne commencerait t-elle pas à Biron ?

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