Boin-taburet, à Paris- Sonnette De Table “aux Chinois”. Circa 1890

Boin-taburet, à Paris- Sonnette De Table “aux Chinois”. Circa 1890

460,00 

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Maison BOIN-TABURET (1873-1899), à Paris- Amusante Sonnette de Table de Style Louis XVI en bronze doré minutieusement ciselé sur son boîtier de forme quadrangulaire à pans moulurés en doucine de joncs feuillagés, d’agrafes d’acanthe et de minuscules listels brettés centrées sur des réserves de rosaces à motif rayonnant d’hélianthe. Judicieusement positionnées sur ses faces latérales, deux d’entre-elles forment boutons-pressoirs activant ainsi le système de sonnerie électrique. Enchassé dans un riche tore de laurier grainé, un médaillon en porcelaine polychrome à décor de Chinoiserie aux tonalités fluides rehaussées d’or fin apporte une riante touche d’exotisme à ce petit objet de Table d’une facture raffinée. D’une composition soigneusement choisie, ce divertissant tableautin met en scène, au sein d’un paysage valonné borné de hauts rochers, un impérial et jeune Serviteur richement vêtu, muni d’un Zhangshan (éventail propre à la Dynastie Zhou) éventant d’un geste ample, attentionné une aristocratique jeune femme emmitouflée dans son ample robe (Hanfu) se languissant, assise, près de branchanges fleuris.
Cet utillitaire objet d’art porte à son revers le poinçon et cachet de l’une des plus anciennes et fameuses Maison d’orfèvrerie d’art parisienne de la seconde moitié du XIXe siècle active jusqu’à l’orée du XXe siècle: Boin- Taburet sise dans la Capitale, 3, rue Pasquier-, adresse à laquelle se diligentaient avec empressement le “Tout-Paris artiste, aristocratique et mondain” comme la riche clientèle cosmopolite conquise par “ses splendides productions”– luxueuses pièces d’orfèvrerie de Style ou irrésistibles objets d’art-“au fini, à l’exécution parfaites” marquées du “cachet de l’originalité” (Le Moniteur des Consulats et du Commerce Internationnal, février 1896).
Avivée d’une attrayante note d’orinirisme “Chinoisant“, cette Sonnette de Table d’une subtile élégance Louis XVI adopte la sophistication légère, enjouée. Comme telle, elle participe, aux côtés des luxueuses pièces d’orfévrrerie de Table  ou de Toilette créés par la Maison Bion-Taburet, de ces “petites merveilles“, “ces jolies choses” , “bibelots de table”  “remarquées au sein des élégants Salons  de ce “Temple de l’Orfèvrerie Louis  XV” (Henri Bouillet) par les visiteurs-chroniqueurs de l’époque .Loués pour leurs “innovations charmantes“, leurs “idées géniales comme par exemple ces timbres élélectriques mignonsqui semblent un petit ornement d’étagère” (Vicomtesse Odette, in  Le Carnet Mondain, du même organe de presse), ces élégantes petites pièces d’art  contribuérent au succés et réputation de cette Maison auréolée des récompenses “les plus flatteuses“.
On notera qu’en 2023 fut présenté, lors de la Foire des Antiquaires de Parme, un Surtout de Table à la Pagode en argent et porcelaine dans le goût de Meissen signé de la Maison Boin-Taburet-, ” nous remettant en mémoire les petits soupers de la Régence,“- période de fort engouement pour la Chinoiserie-” dont les gravures du temps nous ont laissé le souvenir” ( Revue des Arts Décoratifs, juillet 1892.)
Un exquis objet de collection pour tout Amateur féru d’orfèvrerie française ou de Chinoiseries.
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La Maison  Boin-Taburet (1873-1899): Etablie à Paris, 3, rue Pasquier, cette  émérite Institution naquit en 1873 de la fructueuse collaboration du bijoutier-joailler Ferdinand-Emile Taburet (1823-1880), fondateur dans les années 1840 d’une Maison spécialisée dans la fabrication et vente de “bijoux genre anciens” et “d’objets de curiosités” reconnue dans la capitale parisienne pour ses créations “d’un éclectisme éclairé” avec son proche collaborateur et gendre, Georges-Benjamin Bouin (1849-1915). ” Doué d’un goût trés fin, d’un sens artistique trés développé, d’un grand talent de dessinateur“, ce dernier, nourrissant “une passion véritable pour l’orfèvrerie”eut l’intelligence d’adjoindre au commerce florissant de son beau-père la production de luxueuses pièces d’orfèvrerie alors représentées entre autres par les Maison Falize, Aucoc père.
 Lors de l’Exposition Universelle de 1878, leurs débuts en ce domaine (Service de Toilette inspiré des oeuvres de  l’orfèvre Pierre Germain, 1645-1684) modestement recompensés (médaille de bronze) emporta néanmoins les suffrages  des amateurs éclairés . En 1889, vint la consécration (médaille d’or) avec des Nécessaires de toilette ou Services de Table composés à partir des modéles Rocaille des orfèvres-ornemanistes du régne de Louis XV: Saint-Germain, Aurèle Louis Meissonnier. Augurant ce retour à la grande tradition de l’orfèvrerie française du XVIIIe siècle reinventé par “un goût très personnel et un tact réel” (Falize, Rapport du Jury, Classe 24, 1889), la Maison Boin-Taburet -entre temps laurée de distinctions dans les manifestions nationales ou d’envergure Internationales, Amsterdam, 1883, Anvers, 1885, Bruxelles, 1888-, répondant ainsi aux désidératas esthétiques de son élitiste clientèle , se plaça au premier rang des Grandes Maisons d’Orfèvrerie parisienne. Elle sut s’acquérrir les faveurs et privilèges de la Cour et de la Noblesse russe lors des prestigieuses  Manifestations de Moscou (1892)  de Saint-Petesbourg (1901).
Au tournant du siècle,sous la raison sociale “Maison Boin et Henry”,G.Boin s’assoçia à son tour avec André-Edouard Henry (1883-1952) et, de concert obtirent à L’Exposition Universelle de 1900 le Grand Prix.Par la suite, la Maison Henry Frères, installée  10 Boulevard Malherbes perpétuera cette “tradition qui sait auss bien puiser aux souces des grands orfèvres du XVIIIe siècle qu’aux influences des grands courants modernes(La Renaissance de l’Art Français, 1926)
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Signatures et marques: Cachet et estampille au revers : “BOIN-TABURET/A PARIS“. Pièce numérotée: “24180″
Dimensions: H.: 3 cm; -Cotés: 9x 9 cm.
Matériaux: Bronze doré; porcelaine polychrome et rehauts peints à l’or fin.
Travail parisien de qualité de Style Louis XVI du dernier tiers du XIXe siècle signé de la prestigieuse Maison d’orfèvrerie et objet d’art Boin-Taburet (1873-1899).
Bel Etat léger frottement sur la porcelaine (voir photos).

 

Maison BOIN-TABURET (1873-1899), in Paris – Amusing Louis XVI Style Table Bell in meticulously chiseled gilded bronze on its quadrangular shaped case with molded sides in ogee with leafy rushes, acanthus clasps and tiny bretted lists centered on reserves of rosettes with a radiant helianthus motif. Judiciously positioned on its side faces, two of them form press buttons thus activating the electric bell system. Encased in a rich grained laurel torus, a polychrome porcelain medallion decorated with Chinoiserie in fluid tones enhanced with fine gold brings a cheerful touch of exoticism to this small, refined table object. With a carefully chosen composition, this entertaining tableau depicts, in the heart of a hilly landscape bordered by high rocks, an imperial and young Servant richly dressed, equipped with a Zhangshan (fan specific to the Zhou Dynasty) fanning an ample, attentive gesture, an aristocratic young woman wrapped in her ample dress (Hanfu) languidly sitting near flowering branches.
This utility object of art bears on its reverse the hallmark and stamp of one of the oldest and famous Parisian art goldsmith houses from the second half of the 19th century active until the dawn of the 20th century: Boin – Taburet located in the Capital, 3, rue Pasquier-, an address to which the “All-Paris artist, aristocratic and worldly” eagerly flocked as well as the rich cosmopolitan clientele won over by “his splendid productions” – luxurious pieces of goldsmith’s work Style or irresistible art objects – “perfect finish, execution” marked with the “stamp of originality” (Le Moniteur des Consulates et du Commerce Internationnal, February 1896).
Enlivened with an attractive note of “Chinese” orinirism, this Table Bell of subtle Louis XVI elegance adopts light, playful sophistication. As such, it participates, alongside the luxurious pieces of table or toilet jewelry created by Maison Bion-Taburet, of these “little wonders”, “these pretty things”, “table trinkets” “noted within the elegant Salons of this “Temple of Goldsmithing Louis small shelf ornament” (Vicomtesse Odette, in Le Carnet Mondain, from the same press organ), these elegant little pieces of art contributed to the success and reputation of this House crowned with “the most flattering” awards.
It should be noted that in 2023, during the Parma Antiques Fair, a Pagoda Table Top in silver and porcelain in the style of Meissen signed by Maison Boin-Taburet was presented, “reminding us of the little Regency dinners,” – a period of great enthusiasm for Chinoiserie – “of which the engravings of the time have left us the memory” (Revue des Arts Décoratifs, July 1892.)
An exquisite collector’s item for any enthusiast keen on French goldsmithing or Chinoiserie.
La Maison Boin-Taburet (1873-1899): Established in Paris, 3, rue Pasquier, this distinguished institution was born in 1873 from the fruitful collaboration of the jeweler Ferdinand-Emile Taburet (1823-1880), founder in the 1840s of ‘a House specializing in the manufacture and sale of “antique jewelry” and “curiosities” recognized in the Parisian capital for its creations of “enlightened eclecticism” with his close collaborator and son-in-law, Georges-Benjamin Bouin ( 1849-1915). “Endowed with a very fine taste, a very developed artistic sense, a great talent as a designer”, the latter, nourishing “a true passion for goldsmithing” had the intelligence to add to the flourishing trade of his father-in-law the production of luxurious pieces of goldsmithing then represented among others by Maison Falize, Aucoc père.
  During the Universal Exhibition of 1878, their debut in this field (Toilet Service inspired by the works of the goldsmith Pierre Germain, 1645-1684) modestly rewarded (bronze medal) nevertheless won the votes of enlightened amateurs. In 1889, came the consecration (gold medal) with Toiletries or Table Services composed from the Rocaille models of the goldsmiths-ornamentists of the reign of Louis XV: Saint-Germain, Aurèle Louis Meissonnier. Augmenting this return to the great tradition of French goldsmithing of the 18th century reinvented by “a very personal taste and a real tact” (Falize, Jury Report, Class 24, 1889), the Boin-Taburet House – in the meantime laureate of distinctions in national or large-scale international events, Amsterdam, 1883, Antwerp, 1885, Brussels, 1888-, thus responding to the aesthetic wishes of its elitist clientele, placed itself at the forefront of the Great Parisian Goldsmith Houses. She was able to acquire the favors and privileges of the Court and the Russian Nobility during the prestigious Demonstrations in Moscow (1892) and Saint Petersburg (1901).
At the turn of the century, under the company name “Maison Boin et Henry”, G.Boin in turn joined forces with André-Edouard Henry (1883-1952) and, together, obtained the Grand Prix at the 1900 Universal Exhibition .Subsequently, the Maison Henry Frères, located at 10 Boulevard Malherbes, will perpetuate this “tradition which draws as well from the roots of the great goldsmiths of the 18th century as from the influences of the great modern trends” (La Renaissance de l’Art Français, 1926 )
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Signatures and marks: Stamp and stamp on the reverse: “BOIN-TABURET/A PARIS”. Part numbered: “24180”
Dimensions: H.: 2.8 cm; -Sides: 9x 9 cm.
Materials: Gilded bronze; polychrome porcelain and highlights painted with fine gold.
Quality Parisian work in Louis XVI style from the last third of the 19th century signed by the prestigious goldsmith and art object Boin-Taburet (1873-1899).
Beautiful condition, slight friction on the porcelain (see photos).

Stand 45, Allée 1
anticomania@yahoo.com
+33 (0)7 62 60 61 15
Style

Louis XVI

Siècle

19ème Siècle

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Boin-taburet, à Paris- Sonnette De Table "aux Chinois". Circa 1890

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