Denière, à Paris- Les Enfants à L’étude. Grande Pendule En Bronze Doré et marbre XIX

Denière, à Paris- Les Enfants à L’étude. Grande Pendule En Bronze Doré et marbre XIX

8.100,00 

Disponibilité :


H : 61 cm (53 cm sans contre socle) L : 58 cm Pr : 21 cm

MAISON DENIERE (Guillaume Denière, 1815-1901 successeur en 1844 de Jean-François Denière, 1775-1866), Fabricant de Bronzes d’art à Paris- Remarquable Pendule de Cheminée d’apparat en bronze trés finement ciselé et doré à sujet de “La Science” ou de “L’Etude” représentée sous les traits de figures enfantines “lisant” et “écrivant” exécutées d’aprés deux modèles créés vers 1795 par Charles-Gabriel Sauvage, dit Lemire (1747-1827). Celles-ci flanquent une borne architecturée richement ouvragée et sommée d’un Vase d’ornement couvert .Sertie d’un tore rubané de laurier ,sa base à ressauts s’ embellit d’une couple de Colombes fôlatrant juchées sur un cartouche orfévré d’un délicat motif de Trophée sentimental. Théâtralisée par un pietement latéral à motifs Rocaille, elle est surelévée sur un contre-socle en marbre blanc agrémenté sur son ondulant profil d’un enfilage de perles en bronze doré.Le tout reposant sur six pieds toupies à décor feuillagé. Cadran émaillé blanc à chiffres romains et arabes signé “Denière/ Ft de Bronzes/ à Paris“-Modéle dénommé “La Science” (n° 168) dans le Catalogue de Vente en 1903 des modéles de Bronzes d’art et d’ameublement, de Grande décoration  provenant ” de la dite Maison.
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Un thème Néo-classique re-inventé par la Maison Denière:
Tout comme Adolphe Blanqui en 1851, on est d’emblée “saisi” par “la beauté sculpturale (..) exhubérante, d’une vigueur, d’un brio extraordinaire” de cette somptueuse pièce horlogère “de grande fabrication” enfantée par la Maison  Denière (1815-1901).
Recensée dans l’un des Catalogues de Vente des “Modèles de Bronzes d’Art et d’Ameublement, .. de Grande Décoration (..)” de ce prestigieux Etablisement parisien (Paris, Hôtel Drouot, vente des 10,11 et 13 février 1903) sous le n°168 ( Pendule Style Louis XVI, Deux Enfants, Science, Fondu sur Ancien), elle illustre l’émérite savoir-faire de ces fabricants de Bronzes d’Art (Jean-François puis Guillaume Denière). En leur siècle, dignes et “fidèles représentants du Goût français“, ils surent “pour répondre aux exigences des amateurs éclairés(H.Legrand, 1857) conjuguer avec autant d’intelligence que de virtuosité sujets iconographiques plébiscités, référentset répertoires ornementaux séculaires. En 1877, le critique d’art Louis Enault notait: ” Trés versé dans la pratique des arts industriels et, guidé par une expérience déjà longue, M.Denière, dIsposant en toute propriété de nombreux modèles, a fouillé les diverses époques (…), et il en pris les plus beaux types pour créer une collection que l’on peut dire unique aujourd’hui, Il combine et marie les uns avec les autres avec autant d’habileté que de goût” “tout en sachant allier à un trés haut degré l’élégance et la grâce”( Les Arts industriels: Vienne, Londres, Paris ). Eclairées, ces modalités de création innervent l’oeuvre que nous présentons.
Sommé d’un luxuriant Vase couvert aux atours Rocaille ( bouton de grenade, canaux torses, godrons;anses détachées à enroulements de crossettes, de demi-coquilles; mascaron à faciès  barbu simiesque) inspiré du “Livre de Vases” (1730) d’Edme Bouchardon (1698-1762), le corps de cette pièce horlogère sciemment élaborée s’organise autour du boisseau de la pendule. Embelli  non sans panache sur sa forme architecturée de palmettes et fleurons d’acanthe, de guirlandes feuillagées, de chutes fleuries ou à culots campanulés, ce dernier, ouvragé sur fond guilloché de motifs Louis-quatorziens (entrelacs, lambrequin) accueille le cadran émaillé blancSerti d’un bel enfilage de perles, il indique les heures, les minutes  en chiffres romains et arabes par deux aiguilles ajourées et, porte tout comme le mouvement la signature de “DENIERE/ Ft de BRONZES/A PARIS”- Maison” qui occup(a)-et occupe toujours pour l’Amateur d’Horlogerie ancienne- “une place éminente dans le monde des arts” .
De part et d’autre, sont mises en scène sagement assises sur de robustes consoles latérales à enroulement garnies  de seyantes étoffes, deux figures enfantines  exquisement ciselées. Saisies dans une attitude studieuse, un pied posé sur d’érudits folios empilés ou sur un volumineux ouvrage ferré, l’une -un garçonnet- , la main droite rivée à un calame, s’applique à écrire/dessiner sur une tablette qu’il maintient fermement sur sa jambe gauche repliée; l‘autrela chevelure ceinte d’un ruban (fillette?)- semble captivée par les feuillets d’un ouvrage lové sur son genou  droit. Formant pendant, ces vigilants bambins aux tendres et doux minois  reprennent, adaptés à ette pièce horlogère symbolisant au vu du  Catalogue précité “La Science” et, plus avant “L’Etude”- deux oeuvres notoires  du  Néo-classicisme français du dernier tiers du XVIIIe siècle: L’Enfant dessinant et L’Enfant lisant, du sculpteur Charles-Gabriel Sauvage, dit Lemire (1747-1827). De ces sujets modelés  par l’artiste  vers 1795 pour la Manufacture de porcelaine Dihl et Guérhard (1781-1828), le Musée du Louvre à Paris détient des épreuves en bronze fondues à la cire perdue ( 0A 11223 et 11224) réalisées au cours des années  1810-1820 par l’un des plus éminents bronzier-ciseleur parisien de cette période, PierrePhilippe Thomire (1751-1843).
Forte de ces référents iconographiques, la Maison Denière entendait ainsi  perpétuer au coeur d’un XIXe siècle élitiste la  grande tradition des pendules à sujet édifiant L’Etude et la Philosophie“, “Les Arts et les Sciences“, “La Lecture et la Littérature“,…- dont la  fortune  au sein de  la production  horlogère du régne de  Louis XVI ne fut jamais démentie. Mais ce, au vu des modèles initiés  par leurs illustres prédécesseurs ( Robert Osmont, Jean-Louis Prieur,..), avec une touche de légère et insolite fantaisie propice à séduire en ces temps fastes une clientèle plus éprise de joutes  galantes que savantes. Ceinturée sur son profil mouluré d’d’un opulent tore rubané de laurier grainé, la base à ressauts de la pendule s’anime ainsi de la présence d’un couple de Colombes ciselées avec virtuosité. Folâtrant, ailes déployées, prés d’une couronne pavoisée  de fleurs champêtres épanouies, ces Vénusiens volatiles sont juchés sur un cartouche rectangulaire .Encadré d’ondulants rubans, d’un fleuron d’acanthe, ce dernier s’orne d’un délicat Trophée sentimental (arc,carquois à empennage de fléches, torchère à brandon enflammé liés par un ruban noué). Ajustés à la sensibilité esthétique de l’époque, ces féminins motifs décoratifs d’obédience Louis XVI nuance la portée  “didactique “de cette pendule d’apparat de poétiques tendresses.
Théâtralisée par un vigoureux piétement latéral à amples motifs Rocaille de coquille rudentée à graines ,cette sculpturale pièce horlogère repose sur un contre-socle en marbre blanc mouluré ourlé d’un enfilage de perles et nanti de six pieds toupies feuillagés.
Amplitude formelle, beauté plastique, érudition et inventivité sont les maîtres-mots de cette remarquable pièce horlogère signée de la Maison Denière dont un contemporain devait louer la production en ces termes:
” (..) il ne sort rien de la Maison Denière où le jugement le plus difficile puisse trouver à reprendre. Composition, dessin, ciselure, tout y est parfaitement irréprochable, et c’est une fête pour l’Amateur et l’homme de goût que de parcourir ces pendules, ces candélabres, ces torchères qui se succédent et ne se reproduisent jamais (..) (Octave Lacroix, 1873).
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Littérature liée:  Blanqui, Adolphe,Lettres sur l’Exposition Universelle de Londres…, Paris: Capelle, 1851;-  Paris, Hôtel Drouot, Catalogue de Vente (10, 11, 13 février 1903- Première partie) des  “Modèles de Bronzes d’Art, d’Ameublement, Eclairage et de grande Décoration (..) provenant de la Maison Denière (..) , Paris: 1903;- Enault, Louis, Les Arts Industriels: Vienne, Londres, Paris,  1877,Vol. I, chap.III, p.17 et suiv..;-Lacroix, Octave, Exposition Internationale, Londres, 1872.Rapport de la Commission supérieure, 1873;-Legrand, Henri, Album, Paris, 1857;-A.Lefebure, Musée du Louvre, Nouvelles acquisiions du département des Objets d’art, 1985-1989, Paris, RMN, 1990, pp.229-231.
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Travail parisien de grande qualité de Style Louis XVI par la Maison Denière à Paris. Seconde moitié du XIXe siècle, circa 1860-1870.
Marques et Signatures: Cadran signé: “DENIERE /Ft de Bronzes/ A PARIS“- Mouvement numéroté avec cachet de la maison “DENIERE/A PARIS”
Matériaux: Bronze doré; Marbre blanc.; Email et verre.
Dimensions:  H : 61 cm ; L : 58 cm ; Pr : 21 cm . Pendule hors contre-socle: H.: 53 cm;-L.: 57 cm;-Pr.: 17 cm 
 Bel Etat. Dorure au mercure d’origine. Petites érosions sur les angles antérieurs du contre-socle en marbre.
DENIERE Guillaume (1815-1903)- Importante Garniture de Cheminée aux Enfants d’inspiration Louis XVI  en marbre blanc et bronze doré ciselé, d’après des modèles du XVIIIe siècle. Epoque Napoléon III, circa 1870.Superbe pendule de cheminée en bronze ciselé et doré à sujet.

MAISON DENIERE (Jean-François Denière, 1775-1866 et Guillaume Denière, 1815-1901 successeur en 1844), Fabricants de Bronzes d’art à Paris- importante de Cheminée remarquablement ciselé dite à ou encore à inspirée des modéles créés paren collaboration avec répertoriées dans les Catalogues de Vente des modéles de Bronzes d’art et d’ameublement, de Grande décoration  provenant de la Maison Denière (…) de février-mars 1903 (Paris, Hôtel Drouot) sous les n° 69 , 580-581. Travail parisien de qualité de Style Louis XV-Rocaille de la première moitié du XIXe siècle.  Fin de l’époque Louis-Philippe-début du Second Empire, circa 1840-1850.

 

MAISON DENIERE (Guillaume Denière, 1815-1901 successor in 1844 of Jean-François Denière, 1775-1866), Manufacturer of Art Bronzes in Paris – Remarkable Ceremonial Fireplace Clock in very finely chiseled and gilded bronze on the subject of ” Science” or “Study” represented in the form of childish figures “reading” and “writing” executed according to two models created around 1795 by Charles-Gabriel Sauvage, known as Lemire (1747-1827). These flank a richly crafted architectural marker topped with a covered ornamental vase. Set with a ribboned laurel torus, its protruding base is embellished with a pair of frolicking doves perched on a goldworked cartouche of a delicate sentimental Trophy motif. Dramatized by a lateral base with Rocaille motifs, it is raised on a white marble counter-base decorated on its undulating profile with a thread of gilded bronze pearls. All resting on six spinning top legs with foliage decoration. White enameled dial with Roman and Arabic numerals signed “Denière/ Ft de Bronzes/ à Paris” – Model called “La Science” (n° 168) in the Sales Catalog in 1903 of models of Art and Furnishing Bronzes, Large decoration coming from the said House.
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A Neo-classical theme re-invented by Maison Denière:
Just like Adolphe Blanqui in 1851, we are immediately “seized” by “the exuberant (..) sculptural beauty, of extraordinary vigor and brilliance” of this sumptuous horological piece of “great manufacturing” created by the Maison Denière (1815-1901).
Listed in one of the Sales Catalogs of “Models of Art and Furnishing Bronzes, … of Great Decoration (..)” of this prestigious Parisian establishment (Paris, Hôtel Drouot, sale of 10, 11 and 13 February 1903) under number 168 (Louis XVI Style Clock, Two Children, Science, Cast on Old), it illustrates the distinguished know-how of these manufacturers of Art Bronzes (Jean-François then Guillaume Denière). In their century, worthy and “faithful representatives of French taste”, they knew how “to meet the demands of enlightened amateurs” (H. Legrand, 1857) to combine with as much intelligence as virtuosity popular iconographic subjects, references and secular ornamental repertoires. In 1877, the art critic Louis Enault noted: “Very versed in the practice of industrial arts and, guided by already long experience, Mr. Denière, having full ownership of numerous models, has explored the various eras (.. .), and he took the most beautiful types to create a collection that we can say is unique today, He combines and marries one with the other with as much skill as taste” “while knowing how to combine with a very high degree of elegance and grace” (Industrial Arts: Vienna, London, Paris). Illuminated, these modalities of creation innervate the work that we present.
Topped with a luxuriant Vase covered with Rocaille finery (pomegranate bud, twisted channels, gadroons; detached handles with scrolls of crossettes, half-shells; mascaron with simian bearded features) inspired by the “Book of Vases” (1730) by Edme Bouchardon (1698-1762), the body of this consciously crafted watch piece is organized around the bushel of the clock. Embellished not without panache on its architectural form with palmettes and acanthus florets, foliage garlands, floral falls or bell-shaped bases, the latter, crafted on a guilloche background with Louis-Quatorzian motifs (interlacing, lambrequin) accommodates the white enameled dial . Set with a beautiful thread of pearls, it indicates the hours and minutes in Roman and Arabic numerals by two openwork hands and, like the movement, bears the signature of “DENIERE/ Ft de BRONZES/A PARIS” – Maison “which occupies (a) – and still occupies for the Antique Watchmaking Lover – “an eminent place in the world of the arts”

On either side, two exquisitely chiseled childish figures are depicted sitting sedately on robust scrolling side consoles trimmed with becoming fabrics. Seized in a studious attitude, one foot placed on stacked scholarly folios or on a voluminous ironwork, one – a little boy -, her right hand riveted to a calamus, applies herself to writing/drawing on a tablet which he holds firmly on his folded left leg; the other – her hair surrounded by a ribbon (little girl?) – seems captivated by the pages of a work nestled on her right knee. Forming a pendant, these vigilant toddlers with tender and sweet faces resume, adapted to this watch piece symbolizing in view of the aforementioned Catalog “La Science” and, further on “L’Etude” – two notorious works of French Neo-classicism from the last third of the 18th century: The Child Drawing and The Child Reading, by the sculptor Charles-Gabriel Sauvage, known as Lemire (1747-1827). Of these subjects modeled by the artist around 1795 for the Dihl and Guérhard porcelain factory (1781-1828), the Louvre Museum in Paris holds lost wax cast bronze proofs (0A 11223 and 11224) made during the years 1810-1820 by one of the most eminent Parisian bronzier-engraver of this period, Pierre-Philippe Thomire (1751-1843).
With these iconographic references, Maison Denière thus intended to perpetuate in the heart of an elitist 19th century the great tradition of clocks with edifying subjects -Study and Philosophy”, “Arts and Sciences”, “Reading and Literature”,… – whose fortune within the watchmaking production of the reign of Louis XVI was never denied. But this, in view of the models initiated by their illustrious predecessors (Robert Osmont, Jean-Louis Prieur,..) , with a touch of light and unusual fantasy conducive to seducing in these prosperous times a clientele more enamored of gallant than scholarly jousts Surrounded on its molded profile with an opulent ribboned torus of grained laurel, the base with projections of the clock. comes alive with the presence of a pair of doves carved with virtuosity, frolicking, wings spread, near a crown adorned with blooming country flowers, these volatile Venusians are perched on a rectangular cartouche. Framed by undulating ribbons. an acanthus floret, the latter is adorned with a delicate sentimental trophy (bow, quiver with fletched arrows, torchiere with flaming brand linked by a knotted ribbon). Adjusted to the aesthetic sensitivity of the time, these feminine decorative motifs of Louis XVI nuance nuance the “didactic” scope of this ceremonial clock with poetic tenderness.
Dramatized by a vigorous lateral base with ample Rocaille motifs of rough-edged shell with seeds, this sculptural horological piece rests on a counter-base in molded white marble hemmed with a thread of pearls and equipped with six foliaged spinning top legs.
Formal amplitude, plastic beauty, erudition and inventiveness are the key words of this remarkable watch piece signed by Maison Denière, the production of which a contemporary was to praise in these terms:
” (..) nothing comes out of Maison Denière where the most difficult judgment can find reason to correct. Composition, drawing, carving, everything is perfectly impeccable, and it is a celebration for the Amateur and the man of taste than to browse these clocks, these candelabras, these torchères which follow one another and never recur (..)” (Octave Lacroix, 1873).
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Related literature: Blanqui, Adolphe, Letters on the Universal Exhibition of London…, Paris: Capelle, 1851; – Paris, Hôtel Drouot, Sales Catalog (February 10, 11, 13, 1903 – First part) of “Models of Art, Furnishing, Lighting and Large Decoration Bronzes (..) from Maison Denière (..), Paris: 1903;- Enault, Louis, Les Arts Industriels: Vienne, Londres, Paris, 1877, Vol I, chap.III, p.17 et seq.;-Lacroix, Octave, International Exhibition, London, 1872.Report of the Superior Commission, 1873;-Legrand, Henri, Album, Paris, 1857;-A.Lefebure , Musée du Louvre, New acquisitions from the Department of Objects of Art, 1985-1989, Paris, RMN, 1990, pp.229-231.

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Style

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Siècle

19ème Siècle

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