Edouard William WYON (1811-1885), -Les Plumes, ou L’Amour embusqué. Médaillon encadré. Circa 1850

Edouard William WYON (1811-1885), -Les Plumes, ou L’Amour embusqué. Médaillon encadré. Circa 1850

400,00 

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Hauteur 30 cm (cadre) Longueur 30 cm (cadre) Diamètre 16 cm (marbre)
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Edouard William WYON (Christchurch, 1811-Londres, 1885)-Les Plumes, ou L’Amour embusqué .Médaillon de forme Tondo en marbre reconstitué figurant traité en haut-relief trois bambins se livrant avec malice au jeu des séductions amoureuses. Au revers ,est inserré un cachet estampillé de l’effigie d’un Cupidon,-marque d’authencité des créations de l’artiste avant leur diffusion. Cadre de Style Rocaille en bois et stuc doré à décor en écoinçons de coquilles,volutes, enroulements feuillagés d’acanthe et de  fleurettes en frises. Milieu du XIXe siècle Epoque Victorienne. Circa 1850.

Estamplllé sur son revers d’un cachet frappé à l’effigie d’un petit  Cupidon semblant maintenir de la main droite une couronne, un médaillon encadré ou encore contempler un camée serti, cet adorable tondo façonné dans du marbre reconstitué se place d’emblée sous la tutelle de L’Amour. Doté d’enfantins et riants minois, celui-ci s’y fait frondeur,espiègle.
Vautré sur de moelleuses étoffes,un garçonnet à la chevelure densément bouclée  caresse s’enhardit à caresser ou dérober l’affriolante francheluche de plumes épinglées dans la charlotte de nuit d’une fillette;  tout à la fois sourcilleuse et enjouée de ce geste provocateur, de ce badin larçin, celle-ci aux formes potelées dénudées, trône assise pieds croisés dodelinants, au centre de la composition. La tête et le buste blottis sous une enveloppante draperie, leur compagnon de jeux les observe  d’un oeil amusé et complaisant. Sa posture en retrait, son attitude pusillanime sont sans équivoque: tout comme dans le fameux camée gréco-romain dit Camée Marlborough (Boston, Muséum of Fin Arts) représentant Les Noces de Cupidon et Psyché –souvent reproduit par la Manufacture de Wedgwood )-dont il est extrait, il figure similairement sous les traits d’un enfant voilé L’Amour embusqué prêt à jeter son dévolu sur une naîve victime. Placé à ses côtés, le malicien duo prend tout son sens: ce dernier rejoue sur un mode ingénu le thème non moins pérenne de L’Amour séduisant L’innocence.
Ajusté aux goûts esthétiques de la société victorienne (prédilection pour le style Rococo aux sujets aimables et détails piquants; les  oeuvres  picturales, sculpturales ou décoratives vouées au rafrâichissant univers enfantin bien réel ou  nanties de farandoles de Chérubins, ..), ce tableautin de marbre s’avère donc bien réfléchi. Surtout si on y décele un autre référent iconographique:  Emily and Harriet Lamb as children (1792, Brigthton, Muséum and Art Gallery), toile de Sir Thomas Lawrence (1769-1830). A cet  éminent artiste représentatif du courant pré-Romantique de la peinture anglaise, Edouard William Wyon reprendra en 1848 dans un médaillon titré Les Deux Soeurs –formant vraissemblement pendant au nôtre-et ce, avec moins d’inventivité, les figures des fillettes.
 On ajoutera que le matériau choisi pour l’exécution de ce médaillon se rattache  tant par sa technique que par  sa couleur un autre  médium auquel  le sculpteur-modeleur apporta sa contribution: la porcelaine de Parian . Sa fome tondo.évoque dans sa carrière artistique son passif de médailliste rattaché  à des représentants oeuvrant pour les têtes couronnées de son siècle ( Benjamin Wyon, 1802-1858;Thomas, Léonard  Wyon,1826-1891), son implication dès le début des années 1850 dans le renouveau de la Manufacture de porcelaine de Wedgwood.
Pour conclure: unissant rieuse composition et réfèrences  savantes  judicieusement choisies, ce Médaillon  dispense un charme semblable à celui du colifichet de plumes dépassant de son cadre : aérien, coquet, exquis.
Qualités remarquées lors de la présentations aux Salons de la Royal Academy  des oeuvres de cet artiste apprécié de ses contemporains, plébiscité pour des réalisations  à caractère monumental (Monument funéraire à Barbara Hofland ,Eglise paroissiale de Richmond,  1850 et bas-reliefs pour la Maison des Drapiers , 1866 à Londres,1866; Cariatides pour le Fitzwillian Muséum de Cambridge ,1874).
Outre des bustes (historiques:Robets Burn,Walter Scott, poetes et écrivains écossais; William Shahespeare; de contemporains: le sculpteur Sir Françis Legatt Chantrey, 1781-1841, l’ingénieur Isambard Kingdom Brunel ,1806-1859) et un Saint-Michel combattant le Démon(1850,un Priape et bacchante à ce jour recensés, Edouard William Wyon fut l’auteur de petits sujets originaux réalisés sous forme de médaillons-The Eagle Slayer (Victoria and Albert Muséum) d’après John Bell (1812-1895), Flore et Zéphyr, Le Songe d’une nuit d’Eté, La querelle d’Obéron et Titania, 1840.- ou de bas-reliefs-La Princesse ,d’après une illustration de La Princesse (The Lady of Shalott), 1847 d’ Alfred. Tennyson (1809-1892), Le Sommeil de Titania-dénotant chez cet artiste d’un certain renom son attirance pour des sujets à caractére onirique.
Angleterre,Seconde moitié du XIXe siècle, Epoque victorienne, Style Rococo Revival. Circa 1850.

Stand 45, Allée 1
anticomania@yahoo.com
+33 (0)7 62 60 61 15
Style

Louis XVI

Siècle

19ème Siècle

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Edouard William WYON (1811-1885), -Les Plumes, ou L'Amour embusqué. Médaillon encadré. Circa 1850

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