GALIEN LALOUE Eugène (1854 / 1941)
Paris, Le marché aux fleurs de La Madeleine.
Gouache aquarellée signée en bas à gauche.
26,5 x 45,5 cm
Figure dans les archives de Mr Noé Willer.
Musées : Louviers – Mulhouse – La Rochelle –
Littérature : Bénézit – Dictionnaire des petits maîtres de la peinture par Gérald Schurr et Pierre Cabanne – Dictionnaire des peintres à Montmartre par André Roussard – Eugéne Galien Laloue , Catalogue raisonné par Noé Willer – David Klein , Eugéne Galien Laloue Los Angeles 1993 –
GALIEN-LALOUE Eugène
Né en 1854 à Paris – Mort en 1941 à Chérence .
Peintre de scènes de genre , sujets militaires , paysages animés , paysages urbains , peintre à la gouache , aquarelliste .
Elève de son père Charles Laloue , Eugène Galien-Laloue expose au Salon à partir de 1879 et se fait une spécialité des vues de Paris à La Belle Epoque . Doué d’une grande facilité , Eugène Galien-Laloue a eu une très grande production , principalement à la gouache et des oeuvres de petites tailles . Eugène Galien-Laloue représente souvent les endroits les plus pittoresques de Paris : Les Grands Boulevards , Les marchés aux fleurs de La Madeleine ou de La Conciergerie , Les quais de La Seine .
Au début du 20ème siècle Eugène Galien-Laloue a une belle réputation en évoquant l’atmosphère de Paris en 1900 avec ses omnibus et ses fiacres de La Belle Epoque .L’oeuvre de Eugène Galien-Laloue a également une valeur de témoignage de son époque .
Cet artiste raffiné et délicat a peint aussi des paysages de Normandie , de Seine et Marne , de Marseille , d’Italie et de Venise et en 1914 des représentations de vues militaires .
Les PEINTRES de PARIS
Paris est l’une des villes au monde qui a le plus attiré les peintres. Mais la nature et les raisons de cet intérêt ont évolué avec l’histoire de la ville. Paris est une mosaïque de quartiers. Les peintres en ont représenté les sites les plus séduisants et les monuments prestigieux en s’appropriant les lieux pour en nourrir leur imaginaire – de l’Ile de la Cité à l’Arc de Triomphe – de la place Clichy à l’Opéra – du Quartier Latin aux Tuileries – des Grands Boulevards à Montmartre ou aux quais de Seine –
Le XIXème siècle a profondément modifié l’aspect de la ville et le peintre réaliste s’attachera à représenter les hommes dans leur vie quotidienne.
Sous Napoléon III, la modernisation de la capitale, dirigée par le baron Haussmann, avec le percement de grandes artères, la construction de nouveaux quartiers comme autour du Parc Monceau ou l’Etoile, des monuments comme l’Opéra ou l’Eglise St-Augustin, l’aménagement des Bois de Boulogne et Vincennes – autant de sujets que les peintres voudront fixer sur la toile.
Après les épreuves de 1870, Paris se libère et vit une période de plaisirs de joie de vivre. De nombreux peintres, Français et Etrangers, ont illustré avec bonheur cette société dite de “La Belle Epoque” – Parmi les plus célèbres : Auguste Renoir et “Le Bal du Moulin de la Galette”
Claude Monet et “la Gare St-Lazare” – Raoul Dufy au “Palais Royal” – Edouard Manet “La Musique aux Tuileries” – Henri de Toulouse Lautrec
“Au Moulin Rouge”
Certains peintres sont devenus “les spécialistes de Paris” représentant l’animation des rues et jardins, les marchés aux fleurs de la cité ou le long de l’Eglise de la Madeleine, les “bouquinistes” sur les quais de Seine avec Notre Dame… Tout est prétexte à croquer sur le vif cette vie trépidante et mondaine à toute heure du jour ou de la nuit, et en toute saison. Tels : Jean Béraud et ses élégantes – Edouard Cortès – Georges Stein – Eugène Galien Laloue – et beaucoup d’autres peut-être moins célèbres mais tout aussi talentueux.
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