Importante garniture de cheminée en marbre blanc, bronze doré et patiné comprenant une pendule et deux candélabres à quatre feux tenus par des putti musiciens, assis sur des colonnes tronqués à cannelures. La pendule à décor d’un ange assis sur une colonne tenant un drapé supportant un cylindre dans lequel s’inscrit le mouvement à cadran émaillé à décor de fleurs et indiquant les heures en chiffres arabes. Les éléments reposant sur quatre pieds toupie.
Travail français dans le goût de Clodion
Mouvement signé par l’horloger VINCENTI, médaille d’argent 1855
Circa 1855
Dimensions:
Pendule
hauteur 54 cm
longueur 33 cm
profondeur 28 cm
Candelabres
hauteur 65 cm
longueur 29 cm
profondeur 26 cm
Matière : Marbre blanc et bronze doré et patiné
Origine : FRANCE
Etat de l’objet: Il faut la nettoyer
Signatures: Vincenti 1855
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Biographie Maison d’horlogerie VINCENTI
Né en Corse, Jean (Ghjuvanni-Giovanni) Vincenti fonde la manufacture horlogère Vincenti & Cie à Montbéliard le 6 octobre 1823. Pour l’essentiel, Vincenti a développé ses propres machines et dispositifs de production pour la fabrication de roues, pignons, mouvements bruts (Roulant Blancs) et mouvements horlogers complets. Après quelques années, l’entreprise rencontre des difficultés financières et doit déposer le bilan le 24 février 1828.
Le directeur des opérations Jean “Albert” Roux a repris une partie des actions de Vincenti et de son partenaire commercial James Thayer. Cette vente de parts sociales a permis à l’entreprise en difficulté de bénéficier d’un apport en capital de 110 000 francs. Le 24 octobre 1829, Vincenti & Cie put reprendre ses activités. Malgré des problèmes de santé, le fondateur de l’entreprise Vincenti est parti à la recherche de nouvelles méthodes de production. A Paris, il rencontre Henri Laresche. Laresche a conseillé Vincenti à ce sujet. Six ans après sa faillite, en 1834 à Paris, l’entreprise séduit le jury avec ses montres : leur exploit est récompensé par une médaille d’argent. Jean Vincenti n’a pas vécu pour voir le retour, il est mort d’un cancer en 1833.
Après le décès de Jean Vincenti, Albert Roux reprend l’entreprise. Le changement de nom en Albert Roux & Cie était probablement dû à des raisons juridiques, car les montres continuaient à être vendues sous la marque Vincentie & Cie. En 1855, l’entreprise remporta à nouveau une médaille d’or. L’entreprise continue traditionnellement à exploiter un bureau de représentation à Paris rue des Arquebusiers (afficher cette adresse), plus tard au 110 rue Vieille-du-Temple.A partir de 1863, les entreprises Vincenti & Cie, Japy Frères & Cie et S. Marti & Cie étroitement ensemble dans la production et la commercialisation de montres. En témoigne la biographie d’Emile Louis Japy : vers 1870, il est administrateur et actionnaire de Marti & Cie. et Vincenti & Cie.
Vincenti & Cie a existé jusqu’en 1923.
