Placée sous les auspices du sentiment amoureux, cette charmante Garniture de Cheminée ou de Bureau d’atours Louis XVI se compose de trois pièces exécutées en marbre blanc et bronze ciselé doré. A savoir:
–d’une ravissante petite pendule “borne“.Sobrement habillée d’un jeu de canaux, sa caisse ceinte d’un tore de laurier rubané s’agrémente sur ses flancs de consoles à enroulements feuillagés d’acanthe, d’agrafes festonnées de printanières guirlandes fleuries. Au sein d’une réserve guillochée, un coquet noeud de ruban bijoute sa façade. Serti sur sa lunette de perlés alternés d’un fin bretté, le cadran émaillé blanc de la pendule enjolivé d’un décor polychrome à courses de fleurettes dit “A la Dauphine” indique les heures, les minutes en chiffres romains et arabes. Semblant présider à leur affable et caressant écoulement, un mignon bambin dénudé anime l’amortissement de cette pièce horlogère.d’une élégante rigueur formelle. Représentée sagement assise sur un menu dé drapé, maintenant sur sa jambe droite repliée des feuillets sur lesquels s’épanche alerte sa plume, cette souriante figure enfantine– joliment dérivée d’une statuette modelée par Charles-Gabriel Sauvage, dit Lemire (1747-1827) , l’Enfant dessinant, 1795, bronze, Paris, Musée du Louvre, 0A 11224- symbolise sur un mode tendrement badin La Poésie.
Dotée sur sa face postérieure d’un claplet centré de quadrilobes ajourés, la pendule repose sur une base marmoréenne à ressaut curviligne parée en applique de bronzes dorés à motifs de rosaces, fleurons d’acanthe, de fleurettes et rinceaux de myrte grainée. Le tout porté par des pieds toupie bagués de perlés.
—d’une paire de candélabres à deux bras de lumière à enroulements d’acanthe feuillagés ponctués de fleurettes et de menues torchères à brandon enflammé se déployant “en arabesque” de part et d’autre d’un fut central en forme de carquois. Enchâssé dans des corolles de feuilles d’acanthe ou lancéolées, ce dernier est sommé d’un pot-à-feu duquel éclôt en bourgeon une pomme de pin. Son piédouche ceint de godrons, de feuilles d’acanthe et d’un tore de laurier rubané.Ciselés avec joliesse, perlés, entrelacs parcourent le profil des bobéches et binets de la structure luminaire soclée sur une base en marbre agrémentée d’un rameau de myrte. Leur piètement est similaire à celui de la pièce horlogère.
Charme,légèreté se dégagent de cet élégant ensemble horloger empreint d’un “néo-Louis XVI” tout à la fois graçieux et coquet. Séant sur une petite cheminée, un bureau de Dame,..il conviera chacun(e) par son menu et fougueux Bambin sommital auquel font écho les attributs sentimentaux –carquois, torchères enflammées,myrte, constitutifs de ses candélabres à taquiner, au gré des heures, l’univers épistolaire d’un siècle alors prodigue en amoureuses ou badines missives.Comme Antan, à vos plumes ….
——————
Travail parisien de Style Louis XVI du dernier tiers du XIXe siècle.Circa 1880.
Matériaux: marbre; bronze doré, émail et verre.
Placed under the auspices of the feeling of love, this charming Louis XVI Fireplace or Desk Trim is made up of three pieces executed in white marble and chiseled gilded bronze. Namely: – a lovely little “terminal” clock. Soberly dressed with a set of channels, its case surrounded by a ribboned laurel torus is decorated on its sides with consoles with scrolls foliaged with acanthus, staples festooned with spring floral garlands. Within a guilloché reserve, a pretty ribbon bow adorns its facade. Set on its bezel with alternating pearls of a fine bretté, the white enameled dial of the clock embellished with a polychrome decoration with courses of flowers called “A la Dauphine” indicates the hours and minutes in Roman and Arabic numerals. Seeming to preside over their affable and caressing flow, a cute naked toddler animates the cushioning of this watchmaking piece. of elegant formal rigor. Represented seated wisely on a small draped cloth, now on her folded right leg leaves on which her pen is pouring out, this smiling childish figure – nicely derived from a statuette modeled by Charles-Gabriel Sauvage, known as Lemire (1747-1827). ) , Child drawing, 1795, bronze, Paris, Musée du Louvre, 0A 11224- symbolizes Poetry in a tenderly playful way. Endowed on its rear side with a flap centered on openwork quatrefoils, the clock rests on a marmoreal base with a curvilinear projection adorned with applied gilded bronzes with motifs of rosettes, acanthus florets, florets and foliage of grained myrtle. All carried by spinning top feet ringed with pearls. –a pair of candelabras with two arms of light with leafy acanthus scrolls punctuated with flowers and small torchieres with flaming brands deploying “in an arabesque” on either side of a central shaft in the shape of a quiver . Encased in corollas of acanthus or lanceolate leaves, the latter is topped with a firepot from which a pine cone blooms. Its pedestal surrounded by gadroons, acanthus leaves and a ribboned laurel torus. Prettily chiseled, pearled, interlacing run through the profile of the bobeches and binets of the lighting structure base on a marble base decorated with a branch of myrtle. Their base is similar to that of the watch piece. Charm and lightness emerge from this elegant watch ensemble imbued with a “neo-Louis XVI” style that is both graceful and flirtatious. Sitting on a small fireplace, a lady’s office, it will invite everyone with its menu and fiery Summit Toddler to which the sentimental attributes echo – quivers, flaming torches, myrtle, constituting its candelabras to tease, according to the wishes of the hours, the epistolary universe of a century then lavish in romantic or playful missives. Like Yesteryear, to your pens…. —————— Parisian work of Style Louis XVI from the last third of the 19th century. Circa 1880. Materials: marble; Gilt bronze, enamel and glass.