Panier de quetsches et vase de fleurs – Entourage d’Isaak Soreau (1604 – 1644)

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Huile sur panneau renforcé.
Notre composition sagement posée sur un entablement se détache devant un fond brun foncé. Prisonnières d’un panier en osier tressé, des quetsches fraichement cueillies s’offrent au spectateur et de délicates fleurs coupées annoncent les beaux jours.
Dans un souci de représentation du réel et avec une grande sensibilité, les formes et les textures sont exacerbées ; les branches cassées dont les feuilles commencent à sécher, la transparence du vase et des gouttelettes tombées sur la table, l’éclat des cerises gorgées de sucre, les contours acérés de la coque de noisette, la souplesse des pétales de l’iris ou encore le dépôt blanchâtre sur la peau des fruits. Un rendu qui invite à la méditation…
Derrière notre nature morte à la facture lisse et à l’exécution minutieuse, se cache une véritable profession de foi, chaque élément ne manquant pas d’évoquer le divin : la Passion du Christ à travers les cerises, la fidélité incarnée par les quetsches (variété de prunes) et le salut symbolisé par les noisettes. Les fleurs de lys et l’iris étant une évocation de l’Immaculée Conception.
L’ordonnancement de notre composition renvoie à la manière d’Isaak Soreau et rappelle l’influence que Jacob van Hulsdonck a eu sur ce dernier.

Nous avons choisi de vous présenter cette peinture dans un cadre à profil renversé en bois noirci de style hollandais.
Dimensions : 37 x 56 cm – 51 x 70 cm avec le cadre

Isaak Soreau (Hanau 1604 – Francfort 1644) s’initie à l’art de la nature-morte dans l’atelier de son père Daniel Soreau (Tournai 1554 – Hanau 1619), atelier dans lequel se forment également les peintres Peter Binoit, Joachim von Sandrart ou Sebastien Stoskopff. D’origine flamande, les Soreau ont émigré vers l’Allemagne pour embrasser librement la Réforme. En 1626, Isaak Soreau séjourne à Anvers où il reçoit l’enseignement de Jacob Van Hulsdonck (Anvers 1582 – Id. 1647).
Doté d’une grande acuité et d’un sens de l’observation exacerbé, il peint des compositions équilibrées sublimant la beauté naturelle des objets. Longtemps ignoré, Soreau est redécouvert par les historiens de l’art au XXe siècle.
De nombreuses œuvres de Soreau sont conservées dans les musées allemands et en collections privées. Une délicieuse « Nature morte de fruits et de fleurs » est visible au Petit Palais (musée des Beaux-Arts de la ville de Paris).

Stands 107 & 108, Allée 1
art.antiquities@yahoo.com
+33 (0)6 77 09 89 51
Siècle

17ème Siècle

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